La fourrure
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Plus de 150 millions d'animaux sont tués chaque année pour le commerce de la fourrure. Quels sont les animaux concernés ?Visons, chinchillas, lapins, renards, ratons laveurs, agneaux karakul, putois, chats, chiens, chiens viverrins, phoques, otaries et bien d'autres encore. La plupart sont issus de l'élevage dans des cages métalliques étroites. Les autres (comme les coyotes) sont des animaux sauvages capturés dans la nature.
© weanimals.orgConditions de vie ou de capture / Souffrances enduréesDans les élevages, les animaux vivent à l'étroit dans des cages vides et montrent des signes de folie : stéréotypies (répétition incessante du même mouvement), course en rond dans la cage, auto-cannibalisme. De plus, ils ne sont pas soignés car leurs blessures n'abîment pas la fourrure. Pour prélever leur fourrure, ils sont gazés ou électrocutés avant d'être saignés, puis dépecés. Nombre d'entre eux sont encore conscients à ce moment-là.
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Lors de la capture dans la nature, certains sont, comme les phoques et les otaries, assommés et dépecés sur place, souvent encore vivants (42 % selon une étude menée au Canada par le Fonds international pour la protection des animaux). D'autres sont retenus dans des pièges qui les mutilent. Beaucoup tentent de se ronger la patte pour s'échapper, endurant la souffrance, la faim et la soif jusqu'à l'arrivée du trappeur qui les tuera en les étouffant. De plus, les pièges ne sont pas sélectifs, et beaucoup d'autres animaux, non destinés à la fourrure, y meurent, considérés comme de simples déchets de cette industrie. Dans quels pays cela se passe-t-il ?L'Europe fournit 70% des visons et 63% des renards, avec 6 000 fermes réparties dans 16 pays différents (essentiellement au Danemark, en Finlande, en Norvège et aux Pays-Bas). Le Danemark est le premier pays producteur de vison d'élevage avec 32% de la production mondiale. L'Argentine, la Chine, l'Amérique du Nord et la Russie sont d'autres grands pays d'élevages destinés à la production de fourrures. La Chine est d'ailleurs le premier pays producteur au monde de renards d'élevages : la main d'oeuvre y est très bon marché et les lois pour la protection des animaux totalement absentes. La France contribue aussi à ce marché. On y trouve une vingtaine d'élevages de visons (les «visonnières »), et autant d'élevages de lapins Orylag. Le Canada est le plus grand chasseur de phoques. Le point sur la fourrure de lapin
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Les chiffres avancés (plus de 150 millions) ne tiennent pas compte de la fourrure de lapin. Rien qu'en France, on estime ainsi à 70 millions le nombre de fourrures de lapins en provenance des abattoirs. Il y a 3 principales races dans l'élevage industriel de lapins :
Il est courant d'entendre qu' « il n'est pas grave » d'acheter des vêtements ornés de poils de lapin car les lapins sont tués pour leur viande. La viande des lapins blancs et des lapins Orylag - uniquement - est effectivement consommée, mais il est important de ne pas occulter les conditions dans lesquelles 99 % de ces lapins sont élevés, à savoir des cages métalliques surchargées, alignées dans des entrepôts sans lumière naturelle, comme vous pouvez le constater dans cet article. L'astrakan, késako ?
© Matthias BeckerExtrait de fourrure-torture.com : L'astrakan - connu sous d'autres appellations telles que broadtail ou breitschwanz - est de la fourrure d'agneau nouveau-né et de fœtus d'agneau avorté, de la race des karakul. Les moutons karakul sont élevés par milliers en Asie centrale (Afghanistan, au Turkménistan, au Kazakhstan, Ouzbékistan) pour alimenter l'industrie de la fourrure. L'association américaine HSUS (Humane Society of the United States) a pu mener une enquête dans une ferme en Ouzbékistan. Les conclusions de cette enquête sont édifiantes. Pour fournir ces fourrures fœtales, les brebis gestantes sont massacrées dans les 15 derniers jours avant la mise bas, par des techniques totalement inhumaines. Alors que la brebis est attachée au plancher de l'abattoir, les employés lui tranchent la gorge et lui tordent la tête, tout ceci sans étourdissement préalable. Ils laissent ensuite le petit s'asphyxier dans l'utérus, puis ils éventrent la mère pour retirer le fœtus à la fourrure tant convoitée. Les agneaux qui ont le temps de venir au monde sont présentés comme des « échantillons » de couleur de fourrure avant d'être abattus. Après le retrait de leur fourrure, les petites carcasses sont jetées aux ordures. Une brebis gestante est massacrée une fois qu'elle a produit entre trois et cinq agneaux. Au total, 4 à 5 millions d'agneaux sont ainsi massacrés chaque année pour l'industrie de la fourrure, sans compter les brebis sacrifiées. Référenceshttp://jeneportepasdefourrure.com http://fourrure-torture.com/astrakan-fourrure-agneau.html http://one-voice.fr/oceans/au-canada-le-massacre-des-phoques-continue/ |
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