Les poules pondeuses
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© weanimals.orgEn France, 80 % des poules pondeuses sont élevées en cage. Conditions d'élevageNaissance : Couvoir et Sexage
À l'éclosion, dans d'immenses couvoirs, les poussins sont triés : les mâles (qui ne pondent évidemment pas d'œufs) sont éliminés : soit gazés, soit broyés. La filière française de l'œuf élimine ainsi près de 50 millions d'oisillons mâles par an. À noter : Les « races » de poules utilisées pour les élevages de poules pondeuses sont différentes de celles utilisées pour les poulets de chair (poulets élevés pour leur viande). MutilationsLes becs des femelles sont épointés (coupés) généralement au laser. Cette opération est douloureuse car le bec est un organe très sensible. Elle permettra de limiter les comportements agressifs entre poules (picage et cannibalisme) une fois qu'elles auront grandi et auront été parquées par milliers dans des hangars ou à l'étroit dans des cages. Conditions de vieLes poussins sont élevés sans aucun contact avec leur mère, en groupes de quelques milliers d'individus tous du même âge. A l'âge de 18 semaines, les poules sont placées dans les élevages de ponte dans les proportions suivantes :
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Les poules sont soumises à un programme d'éclairement précis, destiné à stimuler la ponte artificiellement. Depuis le 1er janvier 2012, la loi européenne a évolué en augmentant la taille des cages de la taille d'une carte postale et en ajoutant des aménagements pour pouvoir se percher et gratter leurs griffes notamment. Cette évolution – dérisoire pour le bien-être des poules – n'est pour le moment majoritairement pas respectée. Souffrances animalesLes cages de batterie sont si petites que les poules ne peuvent pas ouvrir leurs ailes, et à peine marcher ou se retourner. Chacune d'entre elles passe son existence sur une surface qui représente à peine plus de la taille d'une feuille de papier A4.
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Les poules endurent des privations comportementales car elles ne peuvent se livrer à leurs activités innées : établir un nid, prendre des bains de poussière, se percher... Dans ces conditions, elles exagèrent compulsivement les mouvements de la tête et de sur-place. Le manque d'exercice physique s'ajoute à la forte productivité en œufs (300 par poule avant abattage), et provoque un affaiblissement des os qui conduit beaucoup de poules à souffrir de fractures – pour 24% d'après une étude de l'Université de Bristol (Angleterre). Dans l'impossibilité d'entretenir la solidité de leurs os au moyen d'exercice physique, les poules souffrent d'ostéoporose qui cause 30 à 35 % des décès survenant en cages de batterie. La pathologie évolue, chez les oiseaux affectés, en paralysie occasionnant souffrances, amaigrissement et lente agonie. Outre la ponte, les poules entassées dans la même cage s'agressent régulièrement. Un environnement déficient et une forte promiscuité peuvent engendrer des comportements de picage des plumes et de cannibalisme.
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Le degré d'inconfort est encore accentué par le fait qu'elles ne peuvent se percher, et que leurs pattes sont en contact permanent avec un grillage en pente, afin que les œufs roulent à l'extérieur de la cage dès la ponte pour faciliter la collecte, ce qui frustre les oiseaux dans leur désir inné de couver. Lors de la visite quotidienne réglementaire, il est difficile pour l'éleveur d'apprécier l'état sanitaire de chaque oiseau, surtout dans les cages en hauteur ou mal éclairées. Parfois, les cadavres se décomposent au milieu des poules survivantes qui pondent les « œufs frais » vendus en supermarchés.
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Âge d'abattageLes poules sont abattues à l'âge d' 1 an et demi, c'est-à-dire 1 an passé à pondre sans arrêt. Le prix de vente des poules de réforme est faible : trop abimés, les corps ne peuvent pas être vendus tels quels. Ils sont par exemple destinés à la fabrication d'aliments pour chiens ou chats, aux « bouillons cube », ou aux aliments préparés, notamment les raviolis. Référenceshttp://l214.com/oeufs-poules-pondeuses |
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