non-conforme

Exemple d'étiquette non conforme - © animalter

 

Dans les magasins, sur les sites internet et les publicités (quel que soit le support), les fabricants et vendeurs ont l'obligation d'indiquer la nature des différentes matières qui constituent le produit proposé à la vente. L'étiquetage des vêtements comportant de la fourrure animale doit ainsi comporter les mentions légales (1) très précises suivantes :

  • Indication du mot fourrure et du nom de l'espèce animale (exemples : fourrure de raton-laveur, fourrure de lapin) ou de chaque espèce animale si plusieurs animaux sont utilisés

  • Indication des parties du produit qui sont constituées de fourrure (exemples : bordure de capuche, doublure)

  • Mention "Contient des parties non textiles d'origine animale"

Ces informations doivent figurer en français, en caractères identiques et de même couleur, nettement apparents et lisibles.

 

Concernant les produits en fausse fourrure, l'étiquetage ne peut mentionner le mot "fourrure" que s'il est clairement indiqué qu'il s'agit d'une "imitation". Dans tous les cas, l'étiquette doit indiquer la ou les matières utilisées.

 

La situation : des étiquettes rarement conformes

Malgré ces obligations légales, de très nombreuses marques et boutiques sur internet sont dans l'illégalité la plus totale. Voici les non-conformités régulièrement constatées :

  • Aucune information sur la fourrure

  • Informations mensongères (synthétique à la place de fourrure animale)

  • Texte écrit en anglais (raccoon = raton-laveur / fox = renard / mink = vison)

Le faible nombre de contrôles réalisés par les autorités explique que cette situation perdure et que peu de marques se voient sanctionnées, malgré nos signalements annuels aux services de la répression des fraudes.

 

Tous les articles en fourrure sont concernés, à partir de 6€ !

La réalité est choquante : 6€ le porte-clefs pompon, 15€ la veste à capuche, 12€ le bonnet avec pompon, 25€ le gilet sans manche en fourrure intégrale, 10€ les gants. La fourrure animale n'est plus un luxe.

Comment un consommateur peut-il se douter, qu'à ce prix, la fourrure est issue d'un animal ? Ces tarifs scandaleux - principalement des marques importées de Chine - s'expliquent par la production massive de vraie fourrure dans ce pays où les règles de protection des animaux sont inexistantes. On vous épargne les détails sur la souffrance des animaux.

 

Ne soyez pas dupes

Il est avéré que certains vendeurs n'hésitent pas à mentir délibérément. Ne les croyez jamais sur parole : vérifiez systématiquement les étiquettes. N'oubliez pas que leur intérêt est de vous vendre un produit pour faire de l'argent. Si l'étiquetage n'est pas clair et que vous avez un doute, assurez-vous que la fourrure est synthétique :

 

 

Références
(1) Décret du 12 novembre 1991 (modifié en 2004, toujours en vigueur) et Règlement européen « textiles » n° 1007/2011/UE du 27 septembre 2011 (article 12)

 
                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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QUI SOMMES-NOUS ?

 

Animalter est une association créée en 2011, à but non lucratif, dont l’objectif est d’informer les citoyens sur les pratiques préjudiciables aux animaux sur tous les sujets de la vie courante et de leur proposer des solutions alternatives accessibles et réalistes, pour un comportement plus responsable envers les animaux.

 

Les sujets abordés sont :

 

-          l’élevage industriel des animaux pour la consommation, pour leur fourrure ou leur peau,

-          les lieux d’enfermement forcé et d’exploitation des animaux (zoo, delphinarium, cirque, animalerie…)

-          les « spectacles » de cruauté comportant la mise à mort des animaux (corrida, combat de coqs…),

-          les produits testés sur les animaux (cosmétiques, solaires, ménagers…),

 

 

L’ÉQUIPE fondatrice

 

Président Trésorier : Nicolas DUHAMEL

Vice Présidente : Hélène DHAINAUT-COUSIEN

Secrétaire : Karine GIORDANA

Secrétaire adjoint : Gaël LECROQ

 

 

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