chine 557

 
 

Attention aux effets d'annonce, il est recommandé de lire l'article jusqu'au bout pour bien saisir tous les aspects de cette évolution partielle.

 

Depuis lundi 30 juin 2014, l'administration Chinoise a cessé d'exiger les tests sur animaux pour les cosmétiques dits « ordinaires », comme les shampooings et certains produits de soin pour la peau. Au lieu de cela, les fabricants peuvent à présent opter pour des méthodes alternatives en utilisant les données existantes en toxicologie ou en évaluant les risques sur des cultures de tissus cellulaires.

Malheureusement,

La nouvelle règle ne s'applique pas aux produits importés ou aux cosmétiques à usage spécial, comme les colorants capillaires et les écrans solaires. Même si certains industriels ont prévenu que ce changement de politique ne signifiait pas de grands changements à court terme, cela n'a pas empêché les défenseurs des animaux d'accueillir positivement cette évolution.

 

« C'est un début important », a déclaré Troy Seidle, directeur de la recherche et de la toxicologie de l'association « Humane Society International », l'une des ONG initiatrice de la campagne « Soyez Sans Cruauté » en Chine, qui estime que cela permettra d'épargner plus de 300 000 lapins, cobayes, souris et autres animaux utilisés pour tester des cosmétiques chaque année.

 

Historiquement, la Chine a commencé à exiger les tests des produits cosmétiques à usage spécial sur les animaux en 1990, pour vérifier leur innocuité sur la peau et les yeux. En Février 2012, la Chine a étendu cette obligation à tous les produits ordinaires, fermant un marché de plusieurs milliards de dollars aux fabricants internationaux engagés dans les méthodes de tests sans cruauté, donc sans animaux, comme The Body Shop (propriété de L'Oréal) et Lush, tous deux basés en Grande-Bretagne.

 

Suite à ce durcissement de la réglementation en 2012, certaines entreprises étrangères, comme Avon et Estée Lauder, ont au contraire relâché leur politique de tests sans animaux, en vue de continuer à vendre en Chine, ce qui leur a valu de nombreuses critiques.

 

Kathy Guillermo, vice-président de Peta, une ONG pour les droits des animaux déclare : « Pendant des décennies, Estée Lauder a bénéficié du soutien des consommateurs qui croyaient que la société était réellement engagée contre les expérimentations animales. Le problème, c'est que lorsque l'entreprise a repris discrètement les tests sur les animaux, elle n'a pas jugé utile d'en informer ses consommateurs ! »

 

Un autre bémol nous est expliqué par Erin H. Hill, vice-président du développement de programme à l'Institut des Sciences in vitro : « Le règlement a été écrit avec certaines réserves, précisant que d'autres technologies doivent être disponibles. Comme beaucoup de ces conditions ne sont pas remplies, il est probable que l'administration chinoise va continuer à surveiller la sécurité sanitaire des cosmétiques comme ils l'ont fait dans le passé. »

Pour conclure,

Cette évolution chinoise est saluée par les groupes de défense des animaux car elle ne rend plus obligatoires les tests sur les animaux pour certains cosmétiques. Mais cela n'interdit pas les fabricants de continuer à recourir aux tests sur animaux.

 

De plus, le manque de savoir-faire et de matériel disponible pour les tests sur des tissus artificiels signifie que certains fabricants vont probablement poursuivre l'expérimentation animale. Sans oublier, et c'est là le plus ahurissant, que les produits importés ne sont pas concernés par cette nouvelle réglementation ! La méfiance vis à vis des produits étrangers est un facteur culturel fort en Chine qui risque de faire perdurer nombre de souffrances à cause d'entreprises européennes, américaines ou encore australiennes dont les parts de marché sont plus importants que l'éthique.

 

Il faut donc bien comprendre que la Chine s'est engagée dans un processus plus souple, qui présage une évolution positive pour les animaux, mais il y a encore un très long chemin à parcourir avant de bannir complètement les tests sur les animaux.

 

Notre liste de produits non testés sur animaux, qui sera diffusée à la rentrée, reste donc plus que jamais d'actualité. En attendant, retenez ces principaux logos :

Logos fiables

 

Ref. : http://sinosphere.blogs.nytimes.com/2014/06/30/china-ends-animal-testing-rule-for-some-cosmetics
 
                 

 

 

 

QUI SOMMES-NOUS ?

 

Animalter est une association créée en 2011, à but non lucratif, dont l’objectif est d’informer les citoyens sur les pratiques préjudiciables aux animaux sur tous les sujets de la vie courante et de leur proposer des solutions alternatives accessibles et réalistes, pour un comportement plus responsable envers les animaux.

 

Les sujets abordés sont :

 

-          l’élevage industriel des animaux pour la consommation, pour leur fourrure ou leur peau,

-          les lieux d’enfermement forcé et d’exploitation des animaux (zoo, delphinarium, cirque, animalerie…)

-          les « spectacles » de cruauté comportant la mise à mort des animaux (corrida, combat de coqs…),

-          les produits testés sur les animaux (cosmétiques, solaires, ménagers…),

 

 

L’ÉQUIPE fondatrice

 

Président Trésorier : Nicolas DUHAMEL

Vice Présidente : Hélène DHAINAUT-COUSIEN

Secrétaire : Karine GIORDANA

Secrétaire adjoint : Gaël LECROQ

 

 

CONTACT

 

Pour nous écrire, envoyez-nous un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.